« La mer commence ici ». Il s’agit de macarons, collées ou écris par terre, le plus souvent près des bouches d’égout de nos belles stations balnéaires, pour appeler les passants à ne pas jeter de déchets dans la nature. La communication cible particulièrement les mégots, qu’on retrouve à foison sur les trottoirs, dans les caniveaux, et qui pollueront in fine l’eau de nos océans. Doit-on dupliquer cette sensibilisation sur nos routes ?
Les mégots : un impact sur la biodiversité
Parce qu’il n’est pas rare de voir des automobilistes ou des routiers jeter leur mégot par la fenêtre de leur véhicule. Est-ce à notre planète et les générations futures d’assumer les conséquences de ce manque de civisme ? Selon le centre de l’information de l’eau, un mégot met un à deux ans pour se bio-dégrader, mais certains de ses composants peuvent mettre cinq à six fois plus de temps. Avec, donc, un impact considérable sur la biodiversité et nos ressources en eau. Selon le gouvernement, 2 milliard de mégots (soit 350 tonnes) sont ramassées chaque année à Paris. Et au-delà de l’impact écologique à long terme, plusieurs feu de forêt sont attribués chaque année aux jets de mégots sur les routes.
Un cendrier dans le véhicule
Conducteurs et passagers, si l’amende de 68€ prévue par le code pénal en cas de jet de détritus dans la nature ne vous freine pas, pensez au moins aux conséquences de votre acte sur la nature et donc sur votre santé, votre intégrité, celle de vos proches et de vos descendants. Il suffit de garder un cendrier dans votre véhicule (la plupart des modèles limitent la diffusion d’odeur) pour jeter vos mégots dans une (vraie) poubelle. Des initiatives se lancent partout en France, et notamment chez MéGo, pour valoriser ce type de déchets ;).
0 commentaire